Ses interventions varient en fonction de la taille des navires. Sur les petites unités, il·elle participe à l’ensemble des activités (actions de pêche comprises).

Sur les embarcations plus grandes, il·elle s’occupe principalement des machines (moteurs, pompes, etc.), des installations (électriques, frigorifiques, etc.) et des apparaux (pêche, navigation, etc.).

• Les formations pour devenir mécanicien·ne à la pêche sont accessibles dès le collège par la formation initiale (CAP, BEP maritimes, bac pro) ou par la formation continue (CMP, mécanicien
  250/750 kW) aux candidats ne possédant aucun diplôme.
• À la machine, les niveaux de qualification des brevets correspondent aux limites de puissance du navire : 250 kW, 750 kW, 3000 kW, 8000 kW et 15 000 kW. La formation continue tout au long de la carrière permet de progresser d’un niveau à l’autre. À la pêche, la promotion sociale n’est pas un vain mot : un matelot mécanicien·ne, motivé·e et capable, surtout avec un bon niveau de formation professionnelle initiale, peut devenir chef·fe mécanicien·ne sur des navires de plus en plus puissants, jusqu’à 15 000 kW, c’est-à-dire commander le service machine des plus grands navires de pêche.

• AIMER ET CONNAITRE LA MÉCANIQUE
• TRAVAIL EN ÉQUIPE
• VIVRE EN COLLECTIVITÉ
• BONNE RÉSISTANCE À L’EFFORT

Les salaires peuvent varier en fonction de différents critères : la part du mécanicien sur la valeur des captures représente un salaire qui peut varier de à 1500 à 3500 euros bruts/mois.
Les salaires varient donc selon l’espèce pêchée, le type de pêche et la taille du navire.

Les conditions de travail, parfois physiquement difficiles, sont soumises à de nombreux facteurs. Elles dépendent de la météo, des caractéristiques du navire, des techniques de pêches utilisées et de la durée de l’absence du port.