Il·elle peut être propriétaire de son navire et l’exploiter comme un artisan ou travailler comme salarié·e sur des navires de pêche affrétés par un armateur ou une société. Suivant le type de
pêche, il·elle peut exercer comme capitaine sur les navires armés à la pêche côtière ou à la pêche au large.

• Gérer les campagnes de pêche, choisir les lieux de pêche et commander l’équipage.
• Conduire le navire, et assurer la sécurité à bord et des alentours du lieu de pêche.
• Gestion financière, comptable, du personnel.

Il faut déjà être titulaire du capitaine 200 (C200) pêche pour suivre la formation globale qui comprend le cours de lieutenant de pêche et celui de patron pêcheur.
Une fois diplômé·e, une période de navigation obligatoire vous permet d’obtenir le brevet de lieutenant de pêche, puis de patron pêcheur.
Enfin, après avoir validé votre brevet et acquis de l’expérience, vous pouvez devenir propriétaire de votre navire et  devenir armateur.

• POSSÉDER UNE SOLIDE EXPÉRIENCE EN MER
• CONNAITRE SON NAVIRE
• SAVOIR DIRIGER UNE ÉQUIPE
• MAITRISER LES OUTILS INFORMATIQUES

– Le salaire : après déduction des charges du navire, un patron pêcheur reçoit une part des prises comme patron pêcheur et éventuellement une autre comme propriétaire du navire, qui
peuvent aller au total de 1 900 € à 10 000 € bruts/mois exceptionnellement.

Les salaires varient donc selon l’espèce pêchée, le type de pêche et la taille du navire.

Les conditions de travail, relativement physiques, sont soumises à de nombreux facteurs. Elles dépendent de la météo, des caractéristiques du navire, des techniques de pêches utilisées et de la durée de l’absence du port.